ENGIE introduit la biomasse dans le mix énergétique des réseaux de chaleur urbains du Grand Paris. En mars 2016, deux nouveaux projets de chaufferies bois ont été lancés à Gennevilliers et à Saint-Denis, accélérant la transition énergétique de l’agglomération. Explications.

A Saint-Denis, l’usage de la biomasse évitera le rejet dans l’atmosphère de plus de 56 000 tonnes de CO2 par an, soit l’équivalent des émissions annuelles de CO2 de 25 000 véhicules.

A Gennevilliers, c’est également la biomasse qui a été retenue pour alimenter la nouvelle unité de production de chaleur du réseau de la ville.

Le 31 mars 2016 avait lieu la pose de la première pierre de la chaufferie biomasse de Gennevilliers, d’une puissance de 17 MW. Cette chaufferie permettra d’alimenter le réseau de chaleur de la ville pour 10 500 équivalents logements à plus 60 % en énergie renouvelable.

Pose de la première pierre d’une chaufferie biomasse à Saint-Denis, en présence de Didier Paillard, maire de Saint-Denis et de Chantal Jouanno, vice-présidente de la Région Ile-de-France, chargée de l’écologie et du développement durable.

La chaufferie biomasse de Saint-Denis permettra au deuxième plus grand réseau de chaleur d’Ile-de-France d’être alimenté à plus de 50 % par des énergies renouvelables.

Faire arriver la chaleur jusque chez vous

Que ce soit pour le chauffage ou bien l’eau chaude, la chaleur est distribuée dans votre immeuble par un réseau de tuyaux. Ces tuyaux sont reliés à un poste d’échange installé dans le local technique situé le plus souvent au sous-sol. Le poste d’échange reçoit de l’eau à haute température provenant du réseau de chaleur urbain, et transfère la chaleur à votre bâtiment. Une fois la chaleur transférée dans votre bâtiment, l’eau refroidie retourne vers le réseau de chaleur urbain. Ce réseau de chaleur est constitué de canalisations souterraines qui distribuent chauffage et eau chaude à tous types de bâtiments : les logements bien sûr, mais également les écoles, les bureaux, les bâtiments administratifs ou industriels. C’est toute une ville qui est connectée au réseau grâce à des canalisations dans lesquelles l’eau ou la vapeur circule à une température élevée, entre 70 et 120 degrés. Ce réseau de canalisations est lui-même relié à la chaufferie, point de départ de toute la distribution de chaleur. De la chaufferie aux logements, bureaux et bâtiments, c’est un véritable chauffage central à l’échelle de votre ville qui fonctionne jour et nuit pour votre confort.

Découvrez le fonctionnement d’un réseau de chaleur en vidéo

Biomasse et réseau de chaleur

Pour alimenter le réseau de chaleur urbain, la chaufferie peut utiliser de la biomasse sous forme de bois réformés des scieries et bois d’éclaircie. Renouvelable, locale et respectueuse de l’environnement, associant performances énergétique et économique, la biomasse est avant tout une ressource inépuisable et abondamment disponible sur le territoire français.

Les réseaux de chaleur de Saint-Denis et de Gennevilliers se convertissent à la biomasse

Pour répondre aux enjeux de transition énergétique et ainsi réduire l’empreinte écologique du territoire, ENGIE Réseaux diversifie le mix énergétique de ses réseaux de chaleur avec des énergies renouvelables et de récupération. Elle pose les premières pierres de deux nouvelles chaufferies biomasse à Saint-Denis et à Gennevilliers :

  • A Saint-Denis, la nouvelle unité de production, d’’une puissance de 26,5 MW, permettra au deuxième plus grand réseau de chaleur d’Ile-de-France d’être alimenté à plus de 50 % en énergie renouvelable et de récupération. Résultat : plus de 35 000 équivalents logements vont ainsi pouvoir bénéficier d’une chaleur majoritairement verte dès la fin de l’année. L’usage de la biomasse évitera le rejet dans l’atmosphère de plus de 56 000 tonnes de CO2 par an, soit l’équivalent des émissions annuelles de CO2 de 25 000 véhicules.

  • A Gennevilliers, c’est également la biomasse qui a été retenue pour alimenter la nouvelle unité de production de chaleur du réseau de la ville. Elle fournira, début 2017, une chaleur majoritairement renouvelable à plus de 10 500 équivalents logements. L’usage de biomasse évitera le rejet dans l’atmosphère de plus de 12 000 tonnes de CO2 par an, soit l’équivalent des émissions annuelles CO2 de 5 200 véhicules.

Bénéfiques pour notre environnement, ces deux projets le sont également pour le portefeuille des Franciliens ! Le recours majoritaire à une énergie renouvelable permet aux usagers de bénéficier d’un taux de TVA réduit à 5,5 % sur leur facture totale de chaleur.

 

Le fonctionnement d’un réseau de chaleur alimenté en biomasse [vidéo]

Le réseau de chaleur de Paris alimenté en biomasse