Les villes de Guéret (23) et de Saint Chély d’Apcher (48) ont toutes deux fait appel à ENGIE pour diversifier le mix énergétique de leurs réseaux de chaleur. C’est désormais au bois que ceux-ci seront en partie alimentés pour répondre aux nouveaux enjeux de transition énergétique. Explications.

Pour accompagner les territoires dans la transition énergétique, ENGIE introduit la biomasse dans le mix énergétique des réseaux de chaleur urbains.

Produire de la chaleur à l’échelle d’une ville à partir de… copeaux de bois

Tous les systèmes de production et d’acheminement de la chaleur dans les villes fonctionnent de la même manière. Seule la source d’énergie utilisée varie. En utilisant une source d’énergie renouvelable, une ville peut réduire efficacement son empreinte carbone.

Pour alimenter le réseau de chaleur urbain, la chaufferie peut s’alimenter en biomasse sous forme de bois réformés des scieries et bois d’éclaircie. Renouvelable, locale et respectueuse de l’environnement, associant performances énergétique et économique, la biomasse est avant tout une ressource inépuisable et abondamment disponible sur le territoire français.

Décider d’alimenter son réseau de chaleur urbain avec une chaufferie au bois est ainsi une bonne manière de faire entrer sa ville dans la transition énergétique.

Découvrez le fonctionnement d’un réseau de chaleur alimenté en biomasse

Les réseaux de chaleur du Guéret et de Saint Chély d’Apcher adoptent la biomasse

Pour accompagner les villes de Guéret et de Saint Chély d’Apcher dans leur développement durable, ENGIE Cofely introduit de la biomasse dans le mix énergétique de leurs réseaux de chaleur. Ce sont ainsi des économies d’énergie et une meilleure qualité de vie qui attendent les habitants.

A Guéret, dans la Creuse, ENGIE Cofely a mis en service une nouvelle chaufferie fonctionnant au bois le 3 juin dernier. Le réseau de 7,6 km alimentera les bâtiments de la Municipalité, du Département, de la Région, de la Préfecture, du Centre Hospitalier et d’un ensemble de logements HLM. La chaufferie produit une chaleur issue à 86 % d’un bois récolté dans un périmètre inférieur à 100 km autour de Guéret. Les 14 % restants proviennent de gaz naturel, utilisé comme énergie d’appoint dans les périodes de forte demande. Grâce à ce dispositif, 6 244 tonnes de CO2 seront économisées chaque année.

A Saint Chély d’Apcher, en Lozère, la nouvelle chaufferie au bois a été inaugurée le 10 juin. La chaufferie comprend deux chaudières bois de 2,2 et 0,7 MW fournies avec une matière première prélevée à moins de 15 km de la ville. Le réseau de distribution, long de 7 km, alimente 55 bâtiments dont plus d’une dizaine d’habitations, soit plus de 800 équivalents logements. A la clé : 5 à 10 % de réduction sur la facture des usagers et 91 000 tonnes de CO2 économisées sur les 26 années de contrat entre ENGIE Cofely et Saint Chély d’Apcher, soit l’équivalent des émissions de 2 275 véhicules sur un an.

Le fonctionnement d’un réseau de chaleur