Le modèle énergétique français est en pleine évolution. Après la publication de la Loi sur la Transition Énergétique pour la Croissance Verte (LTECV) en août 2015, les objectifs ont été clairement définis : renforcer l’indépendance énergétique du pays, limiter l’empreinte carbone et lutter contre la précarité énergétique. ENGIE s’engage sur ces fronts en misant sur une production d’énergie décarbonée, décentralisée et digitalisée.

La loi sur la transition énergétique pose comme objectif de réduire de 40 % les émissions de gaz à effet de serre en 2030 par rapport à 1990. Elle prévoit également d’ici 2030 de porter la part des énergies renouvelables à 32 % de la consommation d’énergie de la France et à 40 % de sa production d’électricité.

ENGIE renforce sa position de numéro 1 de l’éolien en France avec une capacité installée de 1 533 mégawatts.

Plateforme logistique biomasse à Saint-Ouen.

Produire de l’énergie autrement, en tenant compte des évolutions sociétales et des spécificités des territoires : ENGIE relève ce défi au quotidien et fait de la transition énergétique une priorité sur le sol français.

ENGIE leader de l’éolien et du solaire en France

ENGIE est le premier producteur d’éolien terrestre en France avec une capacité installée de 1 533 mégawatts (MW). Exemple phare de son engagement dans le secteur : en mars 2016, le Groupe a porté à 100 % son capital dans Maïa Eolis, spécialiste du développement, de la construction, l’exploitation et la maintenance de parcs éoliens en France.

ENGIE n’est pas en reste en matière d’énergie solaire ! Leader en France, le Groupe a gagné 14 projets photovoltaïques en 2015 par le biais de ses filiales.

Vers une production d’énergie décentralisée

Pour mettre en œuvre la loi sur la transition énergétique, la Programmation Pluriannuelle de l’Energie (PPE) prévoit notamment le développement des réseaux de chaleur et de froid qui devraient multiplier par cinq d’ici 2030 les énergies renouvelables et de récupération qu’ils délivrent (bois, biomasse, déchets ou recyclage). Pour y participer, ENGIE propose une offre adaptée à chaque territoire : ses équipes analysent les besoins propres et les ressources disponibles de chaque espace pour aporter des solutions sur-mesure de gestion décentralisée de l’énergie.

Sur les quelques 500 réseaux de chaleur qui aliment 2,1 millions de logements en France, ENGIE en exploite 146. Certains de ces réseaux, notamment à Paris, font partie des plus grands d’Europe : CPCU, qui distribue de la chaleur à travers un réseau de près de 500 km et Climespace, qui dessert en froid une superficie totale de 5 millions de mètres carrés.

Aujourd’hui, les réseaux de chaleur connaissent un nouvel essor auprès des collectivités qui les intègrent dans le Plan Climat Air-Energie Territorial qu’elles doivent appliquer d’ici 2020. Un intérêt accru qui s’explique en partie par la capacité d’adaptation de ces réseaux aux nouveaux besoins : « la plupart de nos réseaux délivrent 50 % d’énergie renouvelable : à terme, nous serons en mesure de faire évoluer ce pourcentage à la demande des élus », explique Aurélie Lehéricy, en charge de la Direction des Grands Territoires chez ENGIE Réseaux.

Optimiser la gestion de l’énergie grâce à la digitalisation

ENGIE développe des outils digitaux de plus en plus performants pour adapter au mieux la production d’énergie à la demande. Grâce aux nouvelles technologies, il est en effet possible de connaître en temps réel les besoins énergétiques et d’adapter la fourniture en conséquence voire même de piloter à distance la livraison d’énergie. Résultat : une plus grande sobriété énergétique sur l’ensemble du territoire et des dizaines de milliers de tonnes de rejet de CO2 évitées chaque année.

Rapport d’activité 2015 d’ENGIE : vision et enjeux dans un monde qui change