Le Gaz Naturel Liquéfié (GNL) permet aux industriels éloignés des réseaux d’accéder au gaz naturel. Aujourd’hui, ENGIE innove et le développe dans sa version renouvelable, le BioGNL. Produit à partir du démonstrateur BioGNVAL installé sur la station d’épuration à Valenton dans le Val de Marne, il constitue une véritable alternative aux énergies plus émettrices de CO2 comme le fioul.

LNGENERATION, la filiale d’ENGIE dédiée à la fourniture de GNL de détail, inaugure avec l’industriel CHRYSO, à Sermaises-du-Loiret, la filière du biométhane liquéfié (BioGNL) comme bio-combustible alternatif au fioul.

ENGIE, via sa filiale LNGENERATION, fournit, depuis 2013, aux industriels non raccordés au réseau, une offre de GNL compétitive et « clé en main ».

Livré par camion-citerne sur le site industriel et stocké dans un réservoir à très basse température, le GNL est gazéifié, par simple réchauffage, au fur et à mesure des besoins du site : il a alors toutes les caractéristiques du gaz naturel livré par réseau. Les installations de stockage et de regazéification sont construites et entretenues par LNGENERATION.

ENGIE fournit pour la première fois du biométhane liquéfié à un industriel

Aujourd’hui, ENGIE va plus loin et participe à la création d’une nouvelle filière de valorisation du gaz naturel : le biométhane liquéfié (BioGNL), utilisable comme carburant ou comme combustible industriel mais également injectable de manière déportée dans le réseau de gaz naturel.

Pour la première fois en France, le Groupe fournit à un industriel, l’entreprise de chimie CHRYSO, du BioGNL issu des boues d’une station d’épuration, à Valenton (94) où est mené le projet pilote BioGNVAL . Comment ? Le biogaz issu de la méthanisation des boues est épuré puis liquéfié. Le BioGNL ainsi produit est livré au site CHRYSO de Sermaises-du-Loiret par camion-citerne.

Ce site, qui n’est pas raccordé au réseau de gaz naturel, a décidé dès 2014 de cesser d’utiliser du fioul domestique et a retenu la solution LNGENERATION d’ENGIE pour l’alimenter en GNL. Une conversion qui lui a déjà permis de réduire de 25 % ses émissions de CO2. Passer au BioGNL représente une avancée supplémentaire dans la décarbonation du site industriel et la diminution de ses impacts environnementaux.

« Le marché du BioGNL est en essor, la demande est forte et sa production est estimée à 5 TWh d’ici 2023, ce qui représente la consommation d’environ 300 sites industriels isolés des réseaux. »
_ Karine Vernier, présidente de LNGENERATION _

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