La France est le deuxième gisement éolien en Europe derrière le Royaume-Uni. Avec sa récente étude sur les retombées socio-économiques et environnementales de l’éolien, l’Ademe confirme le potentiel de la filière dans l’Hexagone. Premier producteur du secteur en France, ENGIE a des activités tant sur le parc terrestre que maritime et contribue ainsi à l’objectif du marché à 2023 : doubler la capacité installée.

La production d’éolien terrestre s’élève à 21 TWh en 2016, soit 3,9 % de la consommation nationale d’électricité.

Depuis une quinzaine d’années, l’éolien connaît une croissance forte. Entre 2000 et 2016, le parc éolien français est passé d’une capacité installée de 50 à 11 800 MW, se hissant ainsi au 4e rang européen.

Bien que le déploiement prévu par les programmations pluriannuelles des investissements (PPI) ne soit pas atteint, l’Ademe souligne que la politique de soutien enclenchée depuis 2001 a favorisé l’émergence en France de la filière éolienne.

Des changements réglementaires, visant à pallier les difficultés liées à l’intégration locale ou à des conflits d’usage, ont en effet pu retarder l’atteinte d’objectifs de déploiement ambitieux, souligne l’étude. Des efforts supplémentaires de simplification réglementaire ont été entrepris afin de faciliter la mise en place de nouveaux parcs éoliens. Efforts qui semblent porter leurs fruits : avec 1419 MW nouvellement raccordés en 2016, l’année marque un record.

La Programmation Pluriannuelle de l’Énergie (PPE) à fin 2016 prévoit un doublement de la capacité installée d’ici à 2023 (estimation basse), faisant ainsi de l’éolien un enjeu-clé pour contribuer à la transition énergétique à l’échelle nationale. L’étude précise que pour atteindre cet objectif le rythme annuel des nouvelles installations doit augmenter et le processus d’installation en mer se concrétiser.

Des retombées économiques qui compensent les subventions

La filière éolienne est aujourd’hui considérée comme la 4e énergie renouvelable la plus créatrice d’emplois au niveau mondial.

En 2015, l’éolien français comptait près de 18 000 emplois en équivalents-temps-plein (ETP), dont 10 000 emplois directs. Et les 600 entreprises de la filière réalisaient un chiffre d’affaires estimé à plus de 1,84 milliards d’euros. Les projections montrent que l’emploi dans la filière pourrait atteindre entre 60 000 et 93 000 ETP directs et indirects d’ici 2050.

Quant à l’environnement, l’Ademe chiffre à 63 millions de tonnes les émissions de CO2 équivalent évitées entre 2002 et 2015, et à 250 000 tonnes l’émission d’autres particules fines évitées. « Ces bénéfices sanitaires et environnementaux, une fois monétarisés, représentent un gain […] qui dépasse largement le coût du dispositif de soutien à l’éolien (3,2 milliards d’euros) », affirme l’Ademe.

Avec des perspectives de baisse des coûts, l’éolien serait ainsi en passe de devenir le secteur de production électrique le plus compétitif, avec des bénéfices en matière de santé publique et de réduction des gaz à effet de serre à la hauteur des subventions consenties par l’État. C’est dans cette perspective qu’ENGIE investit et innove pour favoriser la productivité de la filière.

ENGIE s’inscrit dans le développement de la filière

Avec 1 730 MW installés à fin 2016, ENGIE est le leader de l’éolien terrestre en France avec plus de 180 parcs éoliens sur l’ensemble du territoire.

ENGIE mise également sur l’éolien en mer, les parcs offshores produisant jusqu’à deux fois plus d’énergie que sur terre. Les premiers parcs éoliens en mer posés – ancrés dans les fonds marins – devraient être mis en service dès 2021, annonce l’Ademe. Parmi eux, les parcs de Dieppe et du Tréport, et des Îles d’Yeu et de Noirmoutier, portés par ENGIE, EDP Renewables et la Caisse des Dépôts, cumuleront une puissance de 1000 MW. ENGIE et EDP Renewables ont également candidaté à l’appel d’offres pour un parc posé au large de Dunkerque (d’une capacité de 250 à 750 MW) à l’horizon 2022.

Enfin, ENGIE et ses partenaires engagent des activités pionnières en matière d’éolien flottant avec un projet pilote sur le littoral méditerranéen, à Leucate. La ferme, sélectionnée par l’État dans le cadre d’un appel à projets, comptera 4 éoliennes de 6 MW chacune installées sur des flotteurs semi-submersibles à l’horizon 2020. Le tout conçu et assemblé en France, stimulant ainsi l’emploi local.

 

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Source « Étude sur la filière éolienne française : bilan, prospective et stratégie », Ademe, septembre 2017

ENGIE, 1er producteur d’éolien terrestre en France


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ENGIE, pionnier de l’éolien en mer