Utilisé depuis des années dans l’industrie, l’hydrogène est aujourd’hui à un tournant grâce aux piles à combustible. À Pau, et pour la première fois en France, elles génèreront de l’électricité à bord d’une flotte de huit bus dès 2019. ENGIE et sa filiale spécialisée GNVERT sont associés à ce projet pour la construction et l’exploitation d’une station de recharge des bus à hydrogène.

L’agglomération de Pau Béarn Pyrénées fait le choix de l’hydrogène pour le développement d’une solution de transport urbain collectif « zéro émission ».

La recharge d’un véhicule à hydrogène sur la station s’effectue en quelques minutes et l’autonomie qu’il procure est proche de celle d’un véhicule thermique.

À Pau, l’hydrogène sera produit sur place, au dépôt de bus, par électrolyse de l’eau. Un hydrogène renouvelable et décarboné.

Des voitures qui rejettent de la vapeur d’eau à la place du CO2 ? C’est possible et c’est même une réalité depuis plusieurs années grâce aux piles à combustible. Bus ou voiture, certains transports électriques fonctionnent désormais grâce à l’hydrogène et à l’air.

Élément chimique le plus présent sur Terre, l’hydrogène combiné à de l’oxygène dans une pile à combustible permet de produire de l’électricité et de la chaleur en ne rejetant que de l’eau. L’électricité produite grâce à la réaction électrochimique est utilisée pour faire avancer bus ou voiture.

Pour produire de l’hydrogène « vert », c’est-à-dire sans générer de gaz à effet de serre, la méthode la plus efficace est l’électrolyse de l’eau. Elle consiste à décomposer l’eau (H2O) en dioxygène (O2) et en dihydrogène (H2) grâce à un courant électrique de source renouvelable. L’hydrogène ainsi séparé peut être stocké de manière pérenne jusqu’à son utilisation, par exemple pour faire rouler un bus. En cela, l’hydrogène est aujourd’hui un formidable vecteur de stockage des énergies renouvelables.

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L’hydrogène : un atout pour une mobilité durable

Les bus électriques « à hydrogène » sont des bus dont l’énergie est stockée sous forme d’hydrogène : l’électricité est produite en temps réel à bord du véhicule au moyen d’une pile à combustible.

Pour les exploitants de flottes de véhicules comme les transports en commun ou les services de voitures partagées en libre-service, l’hydrogène présente un double avantage : un allongement significatif de l’autonomie par rapport aux véhicules électriques classiques (une autonomie de plus de trois cents kilomètres) et un temps de recharge similaire aux voitures à essence (environ 10 minutes). Et ce n’est pas là les seuls avantages des véhicules fonctionnant à l’hydrogène ! Ils sont aussi « zéro émission » en fonctionnement : ils n’émettent qu’un peu de vapeur d’eau, aucun gaz à effet de serre ni polluants locaux (particules fines, NOx, …) et sont particulièrement silencieux.

Une croissance verte au service de l’optimisation des réseaux de transport

C’est avec cette volonté de repenser les transports dans la transition énergétique qu’ENGIE, via sa filiale GNVERT dédiée aux carburants alternatifs, s’est associé à la ville de Pau pour déployer la première ligne de bus hydrogène en France. Le Groupe sera responsable de la construction et de l’exploitation de la station de recharge en hydrogène de ces bus, aux côtés de Van Hool (en charge des véhicules) et d’ITM Power (en charge de l’unité de production de l’hydrogène vert).

Pour Philippe Van Deven, directeur général de GNVERT, « ce projet démontre la faisabilité technico-économique d’une mobilité verte combinant l’amélioration de la qualité de vie en milieu urbain et le haut niveau de service attendu du transport en commun ».

Au cours des dernières années, ENGIE s’est associé à d’autres projets de transport hydrogène afin de promouvoir une croissance verte. Avec GNVERT, le Groupe est ainsi très présent dans le développement des infrastructures de distribution d’hydrogène et de recharge de véhicules dans les métropoles telles que Rouen, Valence ou encore Lyon dans le cadre du projet HyWay.

ENGIE participe à de nombreux projets « Territoires Hydrogène » et afin de booster la recherche dans le domaine de la mobilité, le Groupe a rejoint en 2016 Michelin au capital de la société Symbio FCell, pionnier de la pile à combustible et inventeur du premier prolongateur d’autonomie pour véhicules hybrides (électricité/hydrogène).

 

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