La chaleur présente naturellement dans le sous-sol offre une source d’énergie renouvelable et inépuisable. Une ressource locale et propre développée par ENGIE en France pour alimenter de plus en plus largement les réseaux de chaleur des villes.

La géothermie consiste à récupérer de l’eau chaude dans des nappes souterraines. Celle-ci est ensuite acheminée dans un échangeur thermique, pour produire une énergie alors distribuée aux habitations via le réseau de chauffage urbain. L’eau ainsi refroidie est finalement réinjectée dans les nappes souterraines.

La France possède un sous-sol géothermique extrêmement riche si bien que la géothermie est aujourd’hui la troisième source d’énergie renouvelable à l’échelle du pays.

Géothermie : la technique du « doublet »

La géothermie terrestre consiste à récupérer la chaleur présente dans le sous-sol ou les nappes d’eau souterraines – où la température de l’eau se situe entre 50 et 95 °C - pour la transformer en énergie. La chaleur prélevée est transférée au réseau urbain pour alimenter en chauffage ou en eau chaude sanitaire les bâtiments d’un quartier. L’eau est ensuite réincorporée dans la nappe souterraine.

Ce processus est rendu possible grâce à la technique dite du « doublet » : un puits d’extraction permet de récupérer les calories de l’eau géothermale et un puits de réinjection permet de restituer l’intégralité des volumes d’eau extraits dans la nappe sous-terraine.

Ressource locale et inépuisable, la géothermie est neutre en carbone. Son développement participe ainsi à l’établissement d’un mix énergétique plus durable. C’est pourquoi ENGIE, à travers sa filiale ENGIE Réseaux, se pose comme partenaire privilégié de la transition énergétique des villes en les aidant à convertir leur réseau de chaleur vers un modèle plus durable, intégrant la géothermie comme source d’énergie.

ENGIE Réseaux, acteur de l’équipement des villes françaises en réseaux de chaleur géothermique

ENGIE Réseaux s’investit dans le développement des réseaux de chaleur géothermiques urbains. Le réseau YGéo, en service depuis fin 2016 dans les villes de Rosny-sous-Bois, Noisy-le-Sec et Montreuil, alimente l’équivalent de 10 000 logements. Deux puits de forage, une chaufferie de production géothermique centralisée et plus de 10 kilomètres de réseau ont vu le jour pour assurer 60 % des besoins énergétiques du réseau (les 40 % restant provenant de chaufferies gaz d’appoint).

Dans le 17e arrondissement de Paris, la centrale géothermique de la ZAC Clichy-Batignolles produira 83 % des besoins en chauffage et en eau chaude de ce nouvel éco-quartier, qui accueillera 7 500 habitants d’ici 2020. Elle a été réalisée conjointement par Eau de Paris, la Compagnie Parisienne de Chauffage Urbain (CPCU), filiale de la ville de Paris et d’ENGIE, et ENGIE Réseaux, dans le cadre du Plan Climat Energie de la ville.

ENGIE Réseaux accompagne également la transition énergétique de la commune de Dammarie-lès-Lys via l’établissement d’un réseau de chaleur géothermique urbain baptisé Géodalys. Les travaux de forage lancés fin janvier 2017, et qui vont descendre jusqu’à 1 800 mètres de profondeur, représentent le premier pas vers l’installation d’un réseau dont 90 % de l’énergie proviendra à terme de la géothermie.

Pour la conception et la réalisation de tels projets, l’expertise en sciences du sous-sol de Storengy, filiale d’ENGIE, est un atout majeur. Des études de bassin à l’exploitation du sous-sol, Storengy garantit l’utilisation des meilleures technologies possibles en fonction des contraintes foncières, techniques et réglementaires.

La géothermie, une énergie renouvelable propre et compétitive

La mise en place de ces réseaux de chaleur géothermiques urbains s’accompagne d’un prix de l’énergie maîtrisé pour les usagers – ils bénéficient d’un taux de TVA réduit à 5,5 % sur leur facture globale de chauffage – et d’une forte réduction d’émissions de CO2 dans l’atmosphère.

Qu’est-ce que la géothermie ?


La géothermie au cœur de la rénovation urbaine à Paris